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jeudi 17 octobre 2013


Cayenne, le 16 octobre 2013

Lettre à la jeunesse guyanaise,


Voilà déjà huit jours que vos aînés, vos frères, vos cousins, vos parents, vos enseignants sont activement mobilisés pour obtenir un pôle universitaire de qualité pour la Guyane.
Huit jours durant lesquels tous réclament d'une seule et même voix le droit au respect.
Il existe des souffrances bien cachées dans notre société, comme celles qui perdurent au sein de la communauté éducative. Nous sommes nombreux à emprunter le rond-point Troubiran sans savoir que tout au fond il y a une université qui pleure parce qu'elle a mal.
Ces huit jours nous ont permis de comprendre l'origine de cette douleur grâce à la prise de parole collective, et cela malgré les tentatives d'égarements et de diversions.  À ceux-là nous dirons : "nous n'avons pas le temps pour vos récréations".
Pendant ces huit jours, il s'est passé quelque chose de formidable de l'ordre de la construction, de la réflexion, du travail et du savoir partagé. Ne serait-ce pas déjà là les atouts indispensables pour la création d' une université autonome en Guyane ?
L'Université Guyanaise n'a rien à démontrer, elle a juste à faire, car la gestion tutélaire elle n'en veut plus.
Quel bonheur de voir et de sentir la population guyanaise prendre part à ce combat qui nous concerne tous. Qu'on se le rappelle, l'université n'est pas un monde clos réservé à une élite, bien au contraire, c'est le lieu des "bienvenus à ceux et celles qui veulent s'abreuver d'un savoir universel". Un des plus beaux cadeaux que la société peut offrir à sa jeunesse est un lieu saint consacré à la diffusion et à l'apprentissage de ce savoir.
À l'heure actuelle les étudiants guyanais n'ont reçu que l'emballage. Et après cela il faudrait qu'ils se taisent ? Eh bien NON !
Jeunesse de Guyane le combat c'est vous !
En toute amitié et solidarité.
Emmelyne OCTAVIE

POUR UNE UNIVERSITE DE QUALITE

Suite à la forte mobilisation des étudiants et de la jeunesse du mardi 15 octobre, nous n’avons obtenu que de très petites avancées.

Seulement cinq postes de professeurs, et rien sur l’autonomie !

Une médiation débutera jeudi 17 octobre et nous demanderons à nouveau :

-       L’autonomie avancée pour l’Université en Guyane.
-       Un plan de rattrapage pour les postes de professeurs et d’agents techniques et administratifs.
-       Des conditions de travail et de vie dignes pour les étudiants et l'ensemble de la communauté universitaire.

L’avenir de l’Université en Guyane,
c’est l’avenir de toute la jeunesse guyanaise



Meeting - Concert
JEUDI 17 OCTOBRE
19H – Stade de Baduel
Maldone MC, Sista Sony, CRB10...
Manifestation
VENDREDI 18 OCTOBRE
08H – Stade de Baduel
 Nou lé roun lanmè moun !



NOUS CONTINUONS  DONC LA MOBILISATION !
ANSANM NOU KA BRIGA, ANSANM NOU KE GANYEN !



POUR UNE AUTONOMIE AVANCEE DU PÔLE UNIVERSITAIRE GUYANAIS :
« MIEUX VAUT S'ADRESSER A DIEU PLUTOT QU'A SES SAINTS »

Le collectif étudiant et l'intersyndicale tiennent à apporter un démenti aux allégations de Madame la Présidente selon lesquelles elle nous aurait fait parvenir une proposition de rencontre.

A ce jour, plus aucun contact n'a été établi par la Présidence et son équipe pour convenir d'un nouveau rendez-vous, contrairement à ce qui avait été décidé à l'issue de la première phase de négociations. Les seules propositions parvenues par e-mail sont nettement insuffisantes.

En conséquence, le collectif étudiant et l'intersyndicale se sont adressés au Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche comme interlocuteur privilégié afin d'obtenir une réponse aux exigences d'une Université de qualité en Guyane.

L'intersyndicale et le collectif étudiant


REPONSE AU COURRIER DE LA MINISTRE : UN AIR DE DÉJÀ VU

Le collectif étudiant et l'intersyndicale ont rencontré Messieurs le Préfet et le Recteur à la suite de la marche organisée le 15 octobre 2013. En réponse aux revendications des étudiants, des enseignants et du personnel, un courrier de Madame la Ministre de l' Enseignement supérieur et de la Recherche a été remis en séance.

Si de timides "avancées" ont été constatées, notamment sur la question de l’affectation de 5 postes d'enseignants-chercheurs au PUG, en revanche l'ensemble des propositions formulées restent identiques à celles exprimées par Mme la Présidente de l'UAG. En l'état, l'exigence principale concernant l'autonomie avancée du PUG n'a pas été prise en compte.

Deux médiateurs ont été nommés pour nous rencontrer. Nous nous adresserons à eux pour faire remonter l'ampleur des dysfonctionnements mis en lumière par le mouvement.

A l'heure où la mobilisation s'étend, il est de la responsabilité du Ministère d'apporter des solutions à la hauteur des besoins de notre jeunesse.

L'intersyndicale et le collectif étudiant


A GRÈN DOURI KA PLEN SAK DOURI

Voilà une semaine que nous sommes mobilisés pour l'amélioration de nos conditions de travail. La marche du mardi 15 octobre 2013 a représenté une première occasion pour la population guyanaise de manifester son soutien au mouvement pour l'autonomie avancée du PUG.

Nous remercions tous les acteurs qui ont contribué, de près où de loin, à la réussite de cette


vendredi 11 octobre 2013


TROISIÈME JOUR DE GRÈVE : NOU TOUJOU LA

Encore un effort, Madame la présidente !!!





Nous, étudiant/e/s, enseignant/e/s et agents administratifs et techniques réunis en Assemblée générale, appelons l'ensemble de la population guyanaise à s'emparer du débat sur l'avenir de l'Université en Guyane.

Une personne née en Guyane sur deux vit aujourd'hui en France hexagonale. Ce sont en général les plus diplômés. De nombreux pays du monde connaissent cette « fuite des cerveaux ». Cette réalité participe largement au contre-développement de notre territoire que nous connaissons depuis si longtemps.

En deux jours de grève, nous avons entendu des propositions sur quelques revendications immédiates : l'ouverture de la LPPE, quelques postes redéployés pour la rentrée 2014, quelques "promesses" sur les transports...... Quelle justice !!! Aucune autre université française n'aurait eu besoin d'un barrage pour obtenir ces conditions élémentaires. C'est insuffisant.

Désormais, si nous voulons éviter que tout reprenne comme avant sur le campus, que les mêmes dysfonctionnements se présentent et nous obligent à nous remettre en grève dans quelques mois, nous devons avoir la garantie qu'un vrai pas en avant va être fait pour obtenir, enfin, une Université de qualité en Guyane.

C'est pour cela que nous avons suspendu la négociation avec la Présidente de l'UAG : les cours ne reprendront pas dans de bonnes conditions avec les mêmes personnes aux commandes, avec les mêmes pratiques malsaines dans la gestion des postes et des financements, avec la même dépendance aux services centraux situés aux Antilles pour gérer notre quotidien.

Pour amplifier la mobilisation, nous appelons donc la population guyanaise à soutenir sa jeunesse et son avenir.


Vendredi 11 octobre : CONFERENCE PUBLIQUE
 « Université : les racines du malaise »
18h dans l'amphi A à 18h

Nous allons marcher dans les rues de Cayenne pour faire entendre à nos dirigeants
en Guyane, aux Antilles et jusqu'à Paris, la voix du peuple

Mardi 15 octobre : MANIFESTATION
Dress code : rouge et noir
Départ 9h du campus, arrivée à la Préfecture

Nous appelons la population, les parents et les enseignants, les lycéens et toute la jeunesse guyanaise, de Cayenne à St-Laurent et dans les communes, à rentrer en mouvement pour obtenir, enfin, une Université de qualité pour la Guyane.