Translate

mercredi 4 juin 2014

PETITION
Soutenue par : FSU, SE-UNSA, SNETAA-FO, STEG-UTG, SUD éducation
POUR UNE ECOLE QUI REPONDE
 AUX BESOINS DE NOTRE JEUNESSE !


-       Alors que 40 000 enfants devront être scolarisés sur les 10 ans à venir et que plusieurs milliers ne sont scolarisés actuellement

-       Alors que nos moyens sont insuffisants pour accueillir et suivre nos enfants lorsqu’ils ont des difficultés

-       Parce que les ¾ des enfants entrant en 6ème ne savent ni lire, ni écrire, ni compter correctement
Nous enseignants, parents, élus, acteurs sociaux et économiques,…nous exigeons :

-      - Un plan de construction de 450 millions d’euros ( écoles, collèges, lycées) sur les 5 ans à venir, dans le cadre du plan Etat – Région 2015-2020

-        - Le classement de toute l’académie en REP +

-     - Un Conseil extraordinaire de l’Education Nationale pour valider les constructions ainsi que les transports, les cantines, les internats, les installations sportives et l’accès au numérique, dont nos élèves ont besoin




SIGNEZ et FAITES SIGNER cette pétition !
en cliquant ICI


                                                                                                                                        Téléchargez le tract ici





dimanche 1 juin 2014

NON à CETTE réforme des rythmes scolaires !
OUI pour une autre réforme plus efficace !

                                                                                                                               Téléchargez le communiqué ici

Après plusieurs mois de réflexion et d'analyse sur le terrain, le STEG-UTG se déclare opposé à l'actuelle réforme sur les rythmes scolaires et lance des pistes pour une autre réforme plus efficace.

Tout d'abord, nous refusons la réforme actuelle en l'état.

Premièrement parce que l'uniformisation des horaires sur tout le pays Guyane ne répond pas à notre réalité, ni aux capacités d'organisation de certaines communes, ni au rythme des enfants. En effet, avec les longs transports sur des communes très vastes, les bus et les pirogues prennent et ramènent les enfants du lever au coucher du soleil. Ceci va à l'encontre du souhait premier de la loi qui était justement de s'adapter aux rythmes des enfants ! En fait cela aggrave leur fatigue.

Ensuite, nous constatons, partout, qu'en fin de semaine, dès le jeudi, les petits enfants sont épuisés. En fait, les 2 séances du lundi et mardi + la séance du mercredi + les devoirs les soirs...cela épuise les enfants. Cela s'avère donc contre-productif pour les enfants, contrairement à ce que voulait la réforme !

De plus, cette fatigue des enfants touche les enseignants, qui eux aussi, devant l'obligation de gérer la fatigue des enfants, se retrouvent encore plus fatigués en fin de semaine. C'est tout le système qui se fatigue plus vite ! Et cette année, les arrêts maladie ont donc augmenté, mécaniquement.

Enfin, toujours à cause des difficultés de faire coïncider transports et horaires, dans les communes les plus étendues, les transports scolaires se calent sur la fin des cours et excluent ainsi nombre d'enfants des APS ( activités péri-scolaires) qui se déroulent après les cours. Or ces APS peuvent être des activités d'éveil, de socialisation et d'apprentisage par le ludique. Cela crée de l'inégalité. 

Au final, est-ce une réussite en terme d'efficacité pour les usagers et le système lui-même? Non !

Face à ce constat terrible sous forme d'échec, le STEG-UTG lance des pistes de réflexion.

Pourquoi ne pas favoriser la journée continue, le matin, sur 5 jours, avec un développement du péri-scolaire, sous forme d'activités sérieuses, l'après-midi, dans le cadre d'un service public ?

Nous pensons aussi qu'il faut développer les cantines pour permettre à tous les enfants de pouvoir manger si besoin.

Enfin, il nous semble évident que la question des transports dans les communes vastes, ne peut être résolue que par l'accroissement des écoles de proximité afin que la journée d'un enfant puisse se terminer plus tôt chez lui.

Devant ce constat et avec ces pistes, nous demandons au rectorat et à la préfecture d'ouvrir une table-ronde immédiatement, afin de voir quels rythmes scolaires seront adaptés aux besoins de notre pays.

Pour le bureau du STEG-UTG,

la Secrétaire Générale, 

Michelle Couëta