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mardi 8 octobre 2013



Premier jour de grève sur le campus... Bloublou fini !

Avant même que la grève ait commencé, les choses commencent à bouger, au moins dans les paroles. Les étudiants de la LPPE ont pu se pré-inscrire après des mois de blocage, il faut maintenant une inscription en bonne et due forme. On nous promet que tous les enseignants vacataires vont être payés rapidement, et que les collègues dans les services administratifs qui attendaient leur CDIsation vont même l’obtenir. Dans les jours qui viennent, les roulottes devraient revenir sur le campus. Comme quoi, avec un peu de bonne volonté, les solutions existent ! Hier, l’administration a même offert une centaine de plateaux repas  gratuitement aux étudiants venus écouter un Vice-Président étudiant débarqué en urgence de la Martinique pour essayer de casser le mouvement…

Lagrèv-a pòkò koumansé, yé ja ka tranblé

La contre-offensive a donc commencé. Ces derniers jours, les membres de l’intersyndicale ont subi des pressions inacceptables, en public comme en privé. Des étudiantes de la LPPE ont été agressées et menacées par le Directeur d’appeler la police car elles faisaient signer une pétition. Un des élus étudiants qui participe au mouvement a été violemment pris à partie, dans la presse et dans une assemblée, en son absence. La direction cherche à diviser les syndicats entre eux, on essaie de nous faire croire que les étudiants, les enseignants et les personnels n’auraient pas les mêmes intérêts. Mais pourquoi cette grève fait-elle tellement peur à nos responsables ? Pourquoi veulent-ils éviter qu’on regarde de trop près dans leurs affaires ?

Bloublou fini...

Nous affirmons pour notre part que nous resterons unis jusqu’à satisfaction de nos principales revendications, que nous répétons avec force :

1.        La gouvernance du Pôle Guyane s’est disqualifiée par ses pratiques clientélistes, contraires au fonctionnement démocratique d’une Université.

2.        Les cours ne pourront pas reprendre dans de bonnes conditions sans création de postes d’enseignants-chercheurs, d’agents administratifs et techniques, à la hauteur de nos besoins. Il faut former et embaucher les non-titulaires pour réduire la précarité qui gangrène le bon fonctionnement du campus.

3.        Les centres de décision sont trop éloignés de la réalité du terrain, et les moyens que réclament une population étudiante en pleine croissance n’arrivent pas toujours là où ils le devraient. Nous devons obtenir plus d’autonomie pour aller rapidement vers une Université de qualité en Guyane.


Nombre d'étudiants sur les trois pôles, évolution 1998-2020


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